Rencontre avec Henry Carrelet, céramiste de passion

Henry a découvert l’univers de la céramique très jeune, initié par ses parents, eux-mêmes céramistes. Si ce savoir-faire faisait déjà partie de son quotidien, c’est à l’âge adulte que son intérêt pour cet art s’est réellement approfondi. Ce qui avait commencé comme une quête pour perpétuer une tradition familiale s’est rapidement transformé en un attachement passionné à la céramique

Aux côtés de son père, Henry a perfectionné ses techniques de tournage, de modelage, d’émaillage et d’autres méthodes de décoration dans un atelier familial en Espagne. Fort de cette expérience, il a décidé de réaliser son rêve en ouvrant son propre espace : l’Atelier Dipneuste, situé au 9, rue Pierre Dupont, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris.

Aujourd’hui, Henry se consacre pleinement à la création, mais aussi au partage et à la transmission de son savoir-faire, avec une énergie qui fait écho à sa passion pour cet art.

 

Qu’est-ce qui t’a amené à ouvrir ton atelier et à devenir céramiste ?

C’est une véritable histoire de famille, car mes parents étaient céramistes eux aussi ! J’ai de très bons souvenirs de leur atelier, un espace chaleureux où la musique jouait en fond et où ils travaillaient en parfaite harmonie. Cette ambiance m’a profondément marqué, et j’ai adoré y participer en ayant la chance de mettre la main à la pâte dès mon plus jeune âge. Il y a même des photos de moi, enfant, concentré sur le tour, déjà très à l’aise !

 

Quel a été le premier objet que tu as créé, et a-t-il une valeur particulière pour toi ?

Je n’ai pas vraiment de souvenir précis d’un premier objet. Cependant, quelques pièces que j’ai réalisées vers l’âge de 6 ans sont encore chez ma mère. Je pense notamment à une petite coupelle décorée et à un vide-poche que j’aime beaucoup, car ils marquent le début de mon parcours en tant que céramiste. Je savais déjà à ce moment-là que j’avais trouvé ma voie, une passion qui allait m’accompagner toute ma vie.

 

Y a-t-il une pièce dont tu es particulièrement fier ? 

Je dirais que mes premières petites théières sont celles dont je suis particulièrement fier. La théière est un objet assez complexe, souvent considéré comme le graal des potiers. Mon père, qui était aussi potier, les adorait, et son enthousiasme m’a donné la confiance nécessaire pour persévérer dans cette voie, qui reste exigeante.

 

Où trouves-tu ton inspiration au quotidien ?

Mes inspirations viennent avant tout de la nature. J’adore observer les textures du bois, les formes des graines, les couleurs des fleurs. Chaque détail de la nature m’invite à créer et à explorer de nouvelles façons de modeler l’argile. En général, mes créations portent l’empreinte des éléments naturels que j’observe, avec des textures organiques et des teintes douces qui rappellent la terre et le bois.

 

Quel conseil donnerais tu à ceux qui débutent en céramique ?

À tous ceux qui envisagent de se lancer dans la poterie, je dirais : foncez ! Au-delà d’un simple passe-temps, la céramique est un art à la fois exigeant et apaisant. C’est un excellent moyen d’explorer votre créativité, d’expérimenter avec les formes, les textures et les couleurs, tout en développant votre patience et votre précision. Et surtout, le sentiment de fierté que procure la création d’une pièce unique de vos propres mains est tout simplement inégalable !

 

Retrouvez Paula, notre nouvelle bougie façonnée à la main par Henry !

Chaque pièce est unique, réalisée avec soin selon la technique traditionnelle du tournage, ce qui lui confère une forme élégante et épurée. La céramique, aux tons chaleureux et naturels, évoque une ambiance à la fois bohème et contemporaine, parfaite pour sublimer votre intérieur en cette période de fête ! Cette bougie est disponible en céramique blanche, terracotta et noire 😍✨